Malgré mon amour pour la NGC et ses titres, je dois avouer ne jamais avoir craqué pour Metroid et sa suite Echoes. Je n’ai même jusqu’ici, avec un certain regret, jamais joué à un titre de la franchise de Samus Aran.

La sortie de ce remastered était donc l’occasion parfaite pour moi de découvrir ce qui a toujours été présenté comme le meilleur épisode de la licence voir aussi l’un des meilleurs jeux de l’histoire.

Ainsi après 14 heures et 42 minutes pour compléter le jeu à hauteur de 71%, je pense ne pas être tombé amoureux comme la plupart des joueurs de l’époque.

Certes le jeu est agréable à parcourir, même très agréable, et il donne facilement une leçon de construction d’une zone de jeu à tous les titres du genre. Chaque zone est construit avec intelligence, et chaque arme débloquée au fur à mesure de notre progression permet de les lier avec une facilité déconcertante, évitant alors les interminables allers-retours présents durant les premières heures de jeu.

Des premières heures compliquées qui peuvent rebuter de nombreux joueurs… Le jeu ne présente aucune véritable histoire ou une base de scénario mais invite le joueur à la découvrir en scannant de nombreux éléments. Pas que l’intention ne soit pas louable, mais il est dommage qu’un nouveau joueur n’ayant pas terminé les vieux titres, soit tout de même un peu perdu même en trouvant chaque parcelle de l’histoire au sein des zones. Elle demeure floue et les passages répétés d’une zone à l’autre ne facilite pas les choses.

Le gameplay reste cependant une véritable pépite. Samus regorge d’éléments à découvrir et chaque nouvelle amélioration de son armure procure un réel plaisir. Un sentiment de satisfaction en ressort car chaque nouvelle pièce trouvée est directement synonyme d’un nouveau passage à explorer. Il est dommage de relever une facilité déconcertante au sein des combats, il est quasiment impossible de mourir mise à part après une erreur de parcours dans certaines zones. Un défaut qui ne permet pas de profiter pleinement de la jouabilité lors des échanges. Le bestiaire n’est pas varié non plus, heureusement, il est possible de scanner (encore) chaque monstruosité et d’en découvrir plus sur ces petites bêtes. Même constat du côté des boss, mise à part le premier et les deux derniers, le reste n’est pas réellement mémorable et chacun n’est pas difficile à vaincre.

Cependant là où le titre met totalement d’accord c’est du côté de ses graphismes, de sa direction artistique et de sa bande-son. Nous avons certainement l’un si ce n’est le plus beau jeu de la Switch à ce jour, et la patte graphique décroche la mâchoire. Samus est magnifique et chaque zone a son identité propre. Un véritable plaisir de les parcourir mais aussi de découvrir une partie des vestiges d’une ancienne civilisation. Le tout couronné par des planches sonores juste magnifiques, tantôt épiques, parfois alarmantes, ou encore lancinantes, mais toujours dans le ton adéquat.

Au final nous avons un titre solide, peut-être moins mémorable qu’à l’époque, mais pas exempt de défauts. Metroid Prime reste bon aujourd’hui et une fois la manette posée après les crédits de fin on a juste hâte de découvrir le second épisode rapidement.

3.5/5

Reviewed on Mar 23, 2023


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