J'ai vraiment lancé Watch Dogs en espérant déjouer les pronostics et découvrir une œuvre mésestimée.
Je n'y ai trouvé que du vide. Tout sonne inorganique, voire machinal.
San Francisco n'est que le décor en carton pâte d'une aventure ronflante, où s'enchaînent missions principales hasardeuses et activités annexes vraiment pas inspirées.
Ubisoft Montreal a voulu faire ce qui semble être un jeu-somme, sorte de proto jeu-service avant l'heure, mais réalise l'exploit de rater à peu près toutes ses boucles de gameplay. L'infiltration devient rapidement répétitive, le hacking se résume à quelques actions, les combats sonnent creux et la conduite est absolument catastrophique (passe encore pour les motos).
Après plus de 15 h, j'ai l'impression d'avoir déjà essoré Watch Dogs, qu'il n'a plus rien à me proposer pour renouveler sa formule. Et ce n'est clairement pas pour son scénario réchauffé avec supplément sauce fasciste (la figure du justicier solitaire qui n'hésite pas à tuer les méchants criminels) que je resterais.