Bon bas c'était super. Encore une fois une œuvre qui prouve que le jeux vidéo est un média unique pour exercer sa créativité et sa singularité.

Story telling environnemental génialissime: le jeu ne parle pas et pourtant dit tellement de choses (le simple fait de nous faire recommencer au début, après la fin , telle une boucle pose des questions auxquelles on a envie de répondre on a envie d'en savoir plus sur ce monde et sur son histoire qui se déroule sous nos yeux). Même la motion capture est bien fignolé notre protagoniste se démène et produit effort sur effort, jusqu'à épuisement malgré son petit gabarit dû a son jeune âge et quand on meurt c'est de manière franche et gore, sans faux-semblant car on est en proie à un monde sans pitier dans lequel notre frêle corps ne pourra pas résister longtemps et pourtant on continue d'avancer encore et encore.

L'ambiance est très travaillée(la zone des bureaux froide et étrangement inhospitalière, le gigantisme des usines jonchées de cadavre de machines, les sinistres bois angoissant car rempli de gardes...).

En terme de gameplay c'est simple et c'est efficace (3 commande pas besoin de plus). Le jeu utilise bien sa boucle de gameplay tout en la renouvelant en ajoutant des idées de game design très sympa pour nous tenir jusqu'au bout (la masse de chair ou encore la zone bombardée constamment d'ondes de choc). À telle point qu'on se dit qu'on en veut plus.
J'ai trouvé le level design très bien programmé, que ce soit sur l'agencement des énigmes (toutes très réussites et équilibrées, ni trop barbante ni trop guidée comme par exemple: celle avec l'eau au plafond) mais aussi le timing des déclencheurs de course poursuite qui m'ont tendu à chaque fois tellement on s'en sort toujours in extremis.

Je dois avouer que j'ai eu peur que le jeu s'enferme dans un discours pompeu sur les ravages du système capitaliste et même si il y a de ça il faut l'avouer, cela reste au bout de jour et jamais trop flagrant pour être désagréable car le jeu nous raconte son histoire et nous laisse interpréter sans émerger de sa fiction pour nous lancer mot pour mot une leçon moralisatrice au visage et ça c'est rafraîchissant.
En somme un jeu très cool.

Sympatoche comme tout. Créatif et poétique dans ses allégories (la forêt en feu, les machines dysfonctionnelle...). Une DA élégante. Un sound design vraiment réussi (la façon dont le jeu peut te mettre mal à l'aise en peu de temps avec l'ambiance qu'il installe, les arbres qui grince (ça me fait penser à the witcher), et autres bruit d'animaux qui rend le lieux inquiétant.
Le rythme réussi à tenir le jeu (bonne idée d'avoir raccourcie les niveaux au fur et à mesure car je pense que le jeu aurait pu s'essouffler si il avait tous garder la même longueur que le premier pour toute les autres séquences.) de justesse vis à vis du gameplay qui sert des énigmes très facile voir même parfois inutile. À telle point qu'on se demande parfois si ça valait la peine de créer un jeux-vidéo.
Certaines personne joue assez mal, je pense à une personne en particulier, que je nommerais pas pour ne pas lui manquer de respect car après tout the forest quartet, même si il n'est pas un produit parfait, nous chante un hommage pour lequel, par principe, on ne peut pas être insensible (c'est un jeu tout de même dédié à une personne décèdé).