Probablement la plus grosse ZUMBA de la PS4 toute entière. Le jeu est correct, mais seulement correct.

Les antagonistes sont tous plus fades les un que les autres, la ville est morte, l'immersion n'y est pas, le système de combat est répétitif à souhait. C'est le genre de jeux qui est surcôté parce qu'il touche un grand publique, peu soucieux de la qualité réelle du jeu sous prétexte que c'est Spider-Man et qu'on peut voltiger dans New-York, comme si Spider-Man n'était pas plus que ça.
Sorti la même année que Red Dead Redemption 2, et l'ayant fait après (mdr), je trouve l'open-world plus que dépassé, encore une fois vide et inintéressant...

C'est un essai philosophique ouuuu???

Le jeu contenant le personnage le mieux écrit à mes yeux : Kreia.
Chacune de ses interventions est une claque existentielle, forçant la réflexion pour la moindre phrase prononcée. Elle est un guide au travers de la force et nous fait prendre conscience de la gravité de chacun de nos choix dans la causalité générale de l'univers Star Wars lors de l'ancienne république.
Parce que oui, les choix ne sont absolument pas anodins et résonnent au travers de chacun des personnages du jeu. Il faut alors avoir un réel dilemme moral dans les moments les plus tendus du jeu.
Sinon jme suis jamais senti autant Héro de Guerre de ma vie mdrr c'est une dinguerie comment tout le monde céuss (je mérite)

Il faut jouer à ce jeu sans n'en savoir rien parce qu'être perdu en fait son charme. L'esthétique un peu vieille nous met parfaitement dans l'ambiance et fait vivre la ville. Ses longues routes brumeuses nous hypnotisent et la caméra fixe est un parfait choix lors des rencontres avec Pyramid Head/les autres monstres; nous forçant à avancer vers l'inconnu le plus total.
Le jeu contient de très loin le plus gros plot-twist que j'ai rencontré et littéralement tout fait sens une fois la révélation faite. Les personnages secondaires sont parfaitement écrits et leurs traumatismes les rendent humains justifiant quasiment leurs actions.

C'est un jeu avec des personnages gris et une entrée dans la psychologie torturée de James maitrisée. Le remake n'a pas intérêt à ruiner l'esthétique de l'original.