Tous les Final Fantasy sont différents, et tous brillent à leur manière, tels des cristaux aux couleurs infinis. Final Fantasy IV est le premier à m'éblouir de sa lumière.

Final Fantasy (1) était important pour la structure qu'il a fondée, des bases aussi capitales à une licence qui n'aura de cesse de les tordre pour en sortir à chaque fois une essence particulière.
Final Fantasy II a marqué de ses essais, ses réussites et ses échecs, et à donné à la saga ces encrages narratifs qui formeront l'ADN scénaristique des futurs épisodes.
Final Fantasy III prend beaucoup au premier épisode, et l'améliore sur tous les points. C'est aussi celui qui pose les fondations du Job System dont on ne pouvait qu'entrevoir le potentiel jusqu'alors.

Ces épisodes sont tout aussi nécessaires qu'ils ont permis à la série d'avoir une direction, à la fois malléable pour continuellement ce renouvelé, mais aussi très marqué de signatures comme un bestiaire, des boss, une façon de concevoir la progression et surtout, un système stratégique complexe et puissant. La licence aurait pu s'arrêter ici, et essayer d'améliorer chacun de ses points à chaque itération. Mais Final Fantasy IV.

Final Fantasy IV est important, au regard de la série bien sûr, mais aussi dans la grande histoire des JRPGs. Cet épisode fait table rase du système stratégique pour en créer un nouveau, plus tactique, le célèbre Active Time Battle. Vraie révolution qui permet d'approcher chaque combat avec une tactique différente, nous forçant à réfléchir dans le vif, pour la première fois dans Final Fantasy, on ne se contente pas d'établir une stratégie, on réagit à celle qui est en face. Ce système, le jeu va le mettre au service d'une narration nouvelle, beaucoup plus centré sur ces personnages et leurs évolutions, c'est enfin un jeu qui nous offre une perspective plus évolué que le mal contre le bien, la lumière contre les ténèbres. L'écriture rend ces personnages réels. Enfin, dans un Final Fantasy, on ressent.

Bien entendu, cela a un prix, car vous ne trouverez pas de Job System dans FFIV, bien trop concentré à rendre son système tactique pertinent.

Je ne pense pas que les trois premiers Final Fantasy soient mauvais, mais à côté d'FFIV, ils ne peuvent que faire figure de prototypes. Et en même temps, FFIV ne serait pas sans eux.

Ce fut un réel et sincère plaisir que de parcourir le monde de Final Fantasy IV, d'accompagner ses personnages haut en couleurs, de souffrir et rire avec eux. Et j'ai maintenant grande hâte de jouer aux épisodes V et VI, voir comment la saga a su répondre à une œuvre aussi imposante que Final Fantasy IV.

Bref, vous l'aurez compris, totale et absolue recommandation pour cette retro-pépite.

Un jeu vidéo qui réfléchit son propre médium ainsi que son (ses?) créateur(s).

C'est un simulateur de marche donc oui, la principale mécanique consiste à marcher. Si cela vous parez ennuyant, je vous rassure, le jeu est assez créatif pour réellement travailler son gameplay à des fins rhétoriques. Puis il reste très court donc, normalement, pas trop le temps de s'ennuyer.

Il se sert de ce gameplay minimaliste pour construire une narration forte, évoquant des thèmes autour de la créativité, l'originalité, l'interprétation, et de la façon dont nous vivons au travers des autres.

C'est une œuvre importante, jouez-y.

Des sensations fortes à chaque virage avec un contenu massif qui, en plus, peut être étendu grâce aux mods.

Voilà, ça, c'est ce que je cherchais au niveau des sensations de course ! Le jeu offre un gameplay légèrement complexe au niveau de la prise en main, mais juste ce qu'il faut pour qu'une fois fait, le plafond de maîtrise paraisse infini. Les sensations de vitesses sont très bonnes, différentes épreuves et circuits permettent de varier les saveurs lors des campagnes et c'est franchement addictif. Beaucoup de choix en termes de véhicule aussi, et alors que le jeu supporte officiellement l'ajout de mods. Sur le plan visuel, le jeu offre une palette d'option rétro très appréciable. Cependant, sur le plan de la technique, le jeu n'est pas très au point non plus, je n'ai pas trouvé ça dérangeant vu que je préfère les options rétro.

En petite complainte, et c'est peut-être dû à mon skill risible, mais je trouve que le jeu monte trop rapidement en difficulté sur les temps à battre. J'ai fini la première campagne en "Plasma" sans aucun souci, et dès la deuxième campagnes certaines médailles d'or (tjrs en épreuve "meilleur temps") me semblent complètement inaccessible, et ce même si le jeu me donne m'attribue des "tour parfait" :/. L'ego mis de côté, les courses restent appréciables, surtout que celles avec des IA restent franchement très simples.

Très honnêtement, pour ce prix, je ne pense pas qu'il puisse y avoir meilleur "wipeout-like" à la fois en termes de gameplay/gamefeel et contenu.

Ce n'est pas vraiment ce que je cherchais.

Le jeu manque cruellement de sensations, tant sur la vitesse que les dérapages. Les collisions entre les véhicules donnent une impression de deux boites de carton qui se cogne, ça fait cheap et ce n'est pas très agréable. La difficulté est quasi inexistante, j'ai fini les 4 premiers Grand Prix en Expert sans aucune expérience préalable des circuits, ni vraiment du gameplay : il suffit d'optimiser l'utilisation de son boost et l’accélération donnée par la voiture du devant, quand il y en a.

Tout de même quelques points positifs : son prix en promo de 2€, qui donne un aspect beaucoup moins important à tout ces défauts; sa bande-son plutôt sympa; son UI vraiment bien pensé et sa direction artistique.

Pas mauvais mais pas ce que je cherchais. Pas assez de variétés entre les parties, je me suis rapidement ennuyer. A part ça le jeu est très jolie, à voir comment ça évolue.

A cool and somewhat funny little game that help discover the possibilities of the Steam Deck

Un bon jeu d'action / plateforme qui peut être aussi beau et frénétique, que frustrant.

Pour commencer par des qualités, le jeu est magnifique, vraiment un régale de pixel art ultra peaufiné et bien animé. Certaines scènes et panoramas ont vraiment une qualité cinématographique indéniable. L'ost est elle aussi très bonnes dans l'ensemble, elle réussit bien à retranscrire les moments d'émotions et ajoute une bonne dose de dynamisme aux phases de gameplay. Le scénario est plus que solide, avec beaucoup de thèmes tournant autour de La Cybernétique, puisant dans sa philosophie pour en ressortir des questionnements sur notre condition d'humain. La narration qui accompagne ce récit est un peu classique sur les bords, mais elle fonctionne et possède son lot de moments brillants. L'écriture des personnages est top, avec des personnalités bien définis et de l'humour qui sait virer au glauque quand il faut.

Maintenant, le gameplay. Ce n'est en rien une tare du jeu, de laquelle il devrait se débarrasser. Cependant (F Dumbledore), c'est un aspect de sa conception qui ne m'a pas convaincus. Il y a de très bons moments : nerveux, avec beaucoup de flow et une emphase sur le mouvement, rapide et fluide. Puis il y a 60 à 70% du jeu, notamment entre le début et la fin. Ces moments où, à moins d'avoir une connaissance parfaite du niveau, il va falloir ralentir et prendre le temps d'analyser le niveau pour en sortir... C'est personnel certes, mais ce n'est clairement pas ce que j'attendais du jeu après une première heure et demi aussi dynamique. C'est un playstyle qui conviendra à beaucoup, j'en suis sûr, mais je l'ai vécu comme un gros remplissage permettant au jeu de faire sa narration entre quelques morceaux de gameplay. Je rajouterais qu'ici la qualité principale de l'OST, à savoir son energie devient un défaut : c'est comme entendre quelqu'un te motiver à courir, sur un terrain de mine. On a l'envie d'aller vite et de volé de niveau en niveau en moins d'une minute, mais le jeu ne nous laisse pas le faire. L'avantage, c'est que ça laisse de la place aux tryhardeurs, car les niveaux ne sont pas mauvais en soit.

C'est un jeu qui aurait pu être exceptionnel, et son gameplay aurait peut-être pu être mieux utilisé par un level design plus fluide, mais ça reste un petit bijou que je recommande vivement, ne serait-ce que pour ses thèmes et son écriture.

Un super plateformer 3D aux vibes retro/chill avec une touche d'horreur dans son esthétique.

Le début m'a semblé un peu long, perdu dans des espaces qui se ressemblent et avec peu de compétences pour les traverser. Mais, au fil de l'exploration, la connaissance des lieux se fait naturellement, et de nouvelles compétences nous permettent d'atteindre de nouveaux lieux, un peu à la Metroidvania.

Seulement, et cela fait tout le sel du jeu, certaines de ces compétences peuvent être outrepassé. Une bonne dextérité, alliée a une compréhension des lieux et des moyens de déplacement, permettent en effet d’accéder à beaucoup d'endroits à priori hors de porté. Il n'y a qu'à voir les speedruns (glitchless) se faire une joie de finir le jeu avec la moitié des compétences en moins.

C'est lorsqu'on comprend cela qu'on ouvre un nouveau regard sur les environnements, et qu'on prend un malin plaisir à se les approprier. La liberté qu'apporte le jeu est tout juste renversante.

Les combats, très savonneux, sont eux aussi assez intéressants et bien amenés. C'est d'ailleurs un peu dommage de ne pas voir plus de combats de boss dans ce style, avec des gimmick qui ferait intervenir les compétences de déplacement. Mais là j'exagère, car c'est évidemment un petit -et premier- jeu, qu'il n'est pas cher du tout (5,89€ à ce moment), et que tout ce qu'il offre est clairement déjà à la hauteur de toutes les attentes que je pouvais avoir.

Seul point que je regrette : je n'ai pas compris grand-chose à l'univers. J'ai l'impression que ce dernier manque de substance. Même si à en lire la page Steam, c'est tout à fait normal, ça me frustre un poil d'évoluer dans un monde dénué de sens.

Son style visuel et sa boucle gameplay-narration vont de pair : c'est certes intéressant, mais rapidement soit fatiguant, soit ennuyant.

Pour ce qui est du "fatigant", la boucle de (regardé une scène <-> aller dans le livre) est rapidement fatigante, je trouve que cette sollicitation forcée du livre ou du regard nuis au rythme du jeu, ou en tout cas au rythme que j'aimerais avoir. Visuellement, c'est pareil, les forts contrastes n'aident pas et sur ma seule et unique -mais longue- session de jeu, la fatigue oculaire avait pris le pas sur l'appréciation de l'esthétique.

Son coté ennuyant m'est plus personnel, puisque je ne trouve pas l'histoire de ce qu'il s'est déroulé sur ce bateau suffisamment accrocheur pour garder mon intérêt.

Je suis loin d'avoir fini le jeu, je n'ai élucidé que 10% du total, mais je m'en contenterais. Je suis sûr que pour beaucoup de personnes ça peut être une expérience assez unique et intrigante, malheureusement pas pour moi. J'arrête donc ici, avec l'espoir qu'un jour, je sois peut-être plus dans le mood pour le reprendre.

Un pur chef-d’œuvre

Si vous n'y avez pas encore joué, arrêtez votre lecture ici et allez jouer à cette perle rare. Son gameplay, sa narration, son humour, l'écriture de ses personnages et sa bande-son; le jeu brille sur tous ces aspects, mais c'est de la cohérence du tout qu'il en ressort une œuvre unique, si particulièrement attachante.

It's f*cking brilliant, one of the best conclusion to a story arc that I've seen. The very small thing is, it's an MMO, and at time you really feel it both in terms of gameplay and some narrative slowness (notably on the end of the expension), but even here, Endwalker is trying it's best.

About contents, there is a lot and there is quality.

Shorter than Seasons, and a little bit less difficult. It was nice but nothing transcendent.

At this point I know I'm not objective, but this dlc was everything I hoped for and even more. It's the perfect way to end this story Arc, with a little tear at the edge of the eye.

I think it's time for a second review.

Some time ago, just a few weeks before, I gave XC3 4.5 stars, saying "take it as a 4.99 stars" because I just couldn't give a 5 stars to the game.

Since then, the game has grown within me : I've listened again to the so many great songs ; I've replayed in my head the beautiful and emotionally heavy cinematics ; I remembered how deep and engaging the gameplay was. And with all of that in mind, I thought again and again about the meaning of everything that makes up the game. And now I can say for sure, that for me :

Xenoblade Chronicles 3 is a real Masterpiece

I found what was missing to get the 0.01 star, and it was simply more reflections. When I say masterpiece, I'm not talking about a game without defaults or perfect in any way or form. For me, to get this title, a game must achieve one thing : stay with me. Make me doubt every single choice, make me think deeper, make me grow on a personal level. XC3 achieved that with brio.

I still prefere XC2 in my heart

Hope you like this second opinion. And hey, take a second cookie with that 🍪

Very entertaining game, with or without friends.

I was about to do every 200cc in 3* but I start to be bored so I'll keep it just to play with friends.