Ça se savoure comme une bonne nouvelle de SF, un petit apéritif parfait pour passer une soirée entre deux AAA à 50+ heures de jeu.

C'est un jeu FMV donc je vais pas m'étendre sur la simplicité du gameplay, on s'en fout, on sait très bien dans quoi on met les pieds quand on joue à ça. Celui-ci ferait plutôt partie des meilleurs représentants du genre, déjà parce que les interactions sont au final assez logiques au regard de ce qui se passe à l'écran, que l'animation reste encore de qualité en soi (même si on la voit de façon assez pixelisée dans cette version Sega CD) et que le rythme est assez soutenu. Dommage que le dernier niveau soit un pic de difficulté absurde qui demande de connaitre les interactions par cœur, les fenêtres de réaction étant drastiquement diminuées par rapport au reste du jeu.

PS : la chanson d'intro est un énorme banger

On est encore clairement au stade du brouillon de ce que la série allait devenir par la suite : peu voire pas d'emballage scénaristique, des missions assez basiques, la PS1 qui fait un peu ce qu'elle peut pour donner les sensations de vitesse et rendre la géométrie au sol, des avions assez uniformisés. Malgré tout on sent déjà le potentiel, quelques missions sont plutôt inventives, les sensations de dogfight sont bien présentes et les musiques claquent déjà pas mal.

Félicitation aux extraterrestres qui réussissaient à finir ça à la régulière à l'époque.

On a vu pire jeu à licence sur Game Boy. Aussi basique soit-il, le jeu est plutôt soigné, y'a quelques mini-jeux rigolos qui amènent de la variété et les musiques sont vraiment cools.

Malgré du jank typique des TPS de l'époque (lock-on pas fifou, corps à corps plus basique tu meurs), ça reste un des meilleurs jeux basés sur le perso, notamment grâce à un réél effort fait sur l'enrobage pour donner la sensation de jouer à un épisode interactif de la saga.

Le jeu brasse pas mal de concepts de SF intéressants, notamment sur la question de l'éthique la colonisation d'une planète et de l'équilibre à trouver avec la faune locale, mais le gameplay est vraiment assez mal équilibré, j'ai eu l'impression de passer tout le jeu à lutter avec les contrôles pour réussir à faire faire au vaisseau ce que je voulais. Et en prime, ça se termine de manière très abrupte et insatisfaisante.

Un classique du BTA qui a quand même un peu pris dans la gueule, on va pas se mentir, même si ça reste toujours rigolo de devoir castagner son frangin à la fin (et balancer des Abobos dans le vide).

J'ai persévéré mais même avec le rewind la difficulté du dernier niveau est tellement débile que j'ai utilisé la version EX pour arriver aux boss de fin. Gros respect aux aliens qui arrivent à finir ça à la régulière. C'est d'autant plus dommage que la difficulté soit aussi pétée qu'on a affaire à un exemple de beat them up qui pour l'époque tentait de soigner un minimum son enrobage narratif et avait une présentation graphique au top. Mais quelle putain de tannée à jouer...

Personne ne placera ça au panthéon des rythm games mais c’est mignon et coloré, ça allie une 3D bien exploitée et des mélodies entraînantes et ça occupe idéalement un après-midi de vacances à la maison.

Baffe graphique, univers envoûtant, BO planante, persos attachants et gameplay aux petits oignons : le studio Ember Labs entre direct dans la cour des grands avec une réussite quasi-totale.

Un remake particulièrement soigné techniquement qui offre le moyen de redécouvrir ce proto open-world sous son meilleur jour, dont la proposition narrative reste suffisamment forte pour maintenir l’intérêt. La course du chapitre 5 reste toujours un grand moment de cassage de burnes.

Si Tim Burton était pas encore rincé creativement et donnait dans le jeu vidéo, ça ressemblerait fort à ce Little Nightmares, qui ne révolutionne pas le cinematic platformer mais lui offre un écrin esthétique soigné et une ambiance unique.

Malgré les limitations de gameplay, la proposition d’émulation d’un anime dans la forme et dans le fond est assez réussie et donne lieu à de grands moments de over the top ultra-jouissif. En revanche, avoir collé la vraie fin derrière un DLC (donc pas accessible quand on a fait le jeu via streaming sur PS Now comme moi en prime) c'est vraiment une énorme carotte.

Je reste plus client d'un Parodius, les shoot-em-up typés SF m'ayant toujours gentiment ennuyé mais on peut difficilement nier que celui-ci a posé un sacré paquet de bases.