Salut c’est moi le type qui finit pour la première fois un classique d'entre les classiques en 2020.

Ca va, c'est pas mal.

Outre que c’est un excellent puzzle game (énigmes suffisamment retorses mais jamais frustrantes), c’est peut-être le jeu qui capture le mieux le feeling des premiers épisodes de la série depuis un bail.

L'enrobage SW ne suffit pas à donner de l’intérêt à un FPS sans idée et à l’écriture famélique qui n'arrive évidemment jamais à assumer jusqu'au bout ses quelques rares bonnes idés. Reste quelques phases en véhicule pas désagréables mais c'est pas bezef.

Le multi est sans doute sympa mais comme je m'en fous...

J'ai battu le boss de fin une fois, ça compte comme fini !

Volontairement trop long, trop épuisant, trop écoeurant dans son jusqu'au boutisme et, paradoxe totalement voulu, jouissif dans son gameplay, tout bonnement le meilleur de sa génération pour un TPS. Un jeu brillant qui m'a emporté malgré (ou grâce) à ses défauts et la suite que l'original méritait, ce qui vaut bien mieux que celle qu'on attendait.

(évidemment que je vais prendre le remastered)

Petite perle méconnue de la SNES qui associe un gameplay de shoot original pour l’époque à une esthétique western steampunk accrocheuse. A tester un jour en version Reloaded.

Fait entièrement en co-op avec mon aîné. Hormis le boss de chie sur son putain de canard gonflable et une phase un peu redondante vers la fin, c’ est un pur régal, esthétiquement superbe et constamment inventif et varié. Le meilleur de la série et de loin.

Gros plaisir de refaire ce jeu qui transpire l'amour du cinéma de HK par tous les pores et qui file à l'essentiel. L'occasion de découvrir des DLC qui vont de l'anecdotique au pire au sympa au mieux mais qui restent plaisant à faire via là aussi la multiplication des références à tout un cinéma qu'on kiffe, avec mention spéciale pour celui qui nous permet de castagner des vampires sauteurs chinois, aka les meilleurs vampires.

Comment brillamment remettre au goût du jour à la fois une licence mythique et un genre désuet, sur la base d'une esthétique soignée, d'une bande-son qui tabasse et d'un système de jeu avec une marge de progression énorme. On n'aurait pas pu rêver meilleur relaunch.

Un remake qui a beaucoup de qualités (technique, rythme voire même écriture) mais qui passe en grande partie à côté de son sujet en confinant sa star le Nemesis à des set-pieces passé le premier tiers du jeu. D'autant plus incompréhensible que le remake du 2 intégrait son stalker de manière hyper efficace et génératrice de tension. Clairement le moins bon des remakes modernes de RE et ça m'emmerde de le dire parce que Jill > all.

Impression d'être un peu passé à côté de la portée et du vrai intérêt de l'expérience en l'ayant fait sur Switch, compte tenu de certains aménagements a l’expérience. Ça reste un jeu à faire et je dirais même d’importance, brillamment écrit et très touchant surtout.

Ou comment aller au delà du simple hommage nostalgique pour proposer un des meilleurs Metroidvania récent, coloré, dynamique et constamment inventif. Tellement bien que je l'ai rincé à 100% avec un plaisir toujours renouvelé.

Remedy renoue avec l'excellence via un mix entre un design brutaliste original, d'excellentes sensations de jeu dans la partie TPS et un univers original et accrocheur. Le passage du Ashtray Maze en particulier est pas loin d'être le meilleur moment de la gen 2013-2020 tous jeux confondus.

Très con, très drôle, long pile comme il faut, parfait pour expédier lors d'un week-end où le jeu est gratuit. Et en plus on peut foutre des gros kicks dans absolument tout, ce qui défoulait bien pendant la période de confinement.

Un rien répétitif dans sa structure mais ça propose une ambiance horrifico-cyberpunk suffisamment originale pour accrocher jusqu'au bout en dépit d'une intrigue balisée. Et puis le petit pincement au coeur d'incarner feu l'immense Rutger Hauer est bien là.