Mélange assez original entre un jeu d'aventure/VN et un Picross. Les deux parties sont chacune hélas un poil trop simplistes dans leur mise en oeuvre pour que la sauce prenne totalement. Restent une écriture enlevée et une chouette galerie de persos.

Le jeu brasse pas mal de concepts de SF intéressants, notamment sur la question de l'éthique la colonisation d'une planète et de l'équilibre à trouver avec la faune locale, mais le gameplay est vraiment assez mal équilibré, j'ai eu l'impression de passer tout le jeu à lutter avec les contrôles pour réussir à faire faire au vaisseau ce que je voulais. Et en prime, ça se termine de manière très abrupte et insatisfaisante.

Toujours plaisant à jouer, d’une fluidité exemplaire (surtout en 60 FPS de l’amour) et avec un beau travail d’écriture sur le perso titre et son entourage. On sent cela dit un peu trop que rayon lore Marvel, on garde tout pour la vraie suite et ça s'est en effet confirmé dans le 2.

Malgré les limitations de gameplay, la proposition d’émulation d’un anime dans la forme et dans le fond est assez réussie et donne lieu à de grands moments de over the top ultra-jouissif. En revanche, avoir collé la vraie fin derrière un DLC (donc pas accessible quand on a fait le jeu via streaming sur PS Now comme moi en prime) c'est vraiment une énorme carotte.

Merci à M2 et la gamme Sega Ages de donner assez d’améliorations sur la qualité de vie du jeu pour permettre d’enfin arriver au bout des jeux infinissables de notre jeunesse.

C'est un jeu FMV donc je vais pas m'étendre sur la simplicité du gameplay, on s'en fout, on sait très bien dans quoi on met les pieds quand on joue à ça. Celui-ci ferait plutôt partie des meilleurs représentants du genre, déjà parce que les interactions sont au final assez logiques au regard de ce qui se passe à l'écran, que l'animation reste encore de qualité en soi (même si on la voit de façon assez pixelisée dans cette version Sega CD) et que le rythme est assez soutenu. Dommage que le dernier niveau soit un pic de difficulté absurde qui demande de connaitre les interactions par cœur, les fenêtres de réaction étant drastiquement diminuées par rapport au reste du jeu.

PS : la chanson d'intro est un énorme banger

2018

Finalement tout ce qui manquait au roguelike pour me faire vraiment accrocher au genre c’était une approche narrative du genre,. Et quand celle ci est aussi bien menée que dans Hadès, j'accroche encore plus. Très haut placé dans la liste des meilleurs jeux de sa génération.

Très con, très drôle, long pile comme il faut, parfait pour expédier lors d'un week-end où le jeu est gratuit. Et en plus on peut foutre des gros kicks dans absolument tout, ce qui défoulait bien pendant la période de confinement.

Un rien répétitif dans sa structure mais ça propose une ambiance horrifico-cyberpunk suffisamment originale pour accrocher jusqu'au bout en dépit d'une intrigue balisée. Et puis le petit pincement au coeur d'incarner feu l'immense Rutger Hauer est bien là.

On fait très vite le tour de ce que le jeu a à proposer mais son principe aussi couillon que jouissif et son humour grinçant bien servi par Chris Parnell m'ont poussés à le platiner dans la bonne humeur (et les bouillons de sang).

L'emballage est basique mais c'est cool de pouvoir refaire tous ces classiques sans y engloutir des dizaines de francs (non parce que la difficulté de Final Fight, merci hein). En plus, au moins une vraie découverte avec le génial Battle Circuit. Par contre ça manquait tout de même d'un petit Alien vs Predator pour être tout à fait parfait mais bon on peut pas tout avoir.

Gros jeu de mon adolescence que je n'avais pourtant jamais fini à l'époque. C'est chose faite et une fois réadapté à la maniabilité c'est vraiment un modèle de "cinematic platformer" au déroulé malin et aux animations toujours maboules.

Gros plaisir de refaire ce jeu qui transpire l'amour du cinéma de HK par tous les pores et qui file à l'essentiel. L'occasion de découvrir des DLC qui vont de l'anecdotique au pire au sympa au mieux mais qui restent plaisant à faire via là aussi la multiplication des références à tout un cinéma qu'on kiffe, avec mention spéciale pour celui qui nous permet de castagner des vampires sauteurs chinois, aka les meilleurs vampires.

Comment brillamment remettre au goût du jour à la fois une licence mythique et un genre désuet, sur la base d'une esthétique soignée, d'une bande-son qui tabasse et d'un système de jeu avec une marge de progression énorme. On n'aurait pas pu rêver meilleur relaunch.

Beaucoup moins célèbre que son illustre ainé mais pas déméritant, les qualités restent et les mécaniques ajoutées font le taf. Les musiques sont en revanche beaucoup moins marquantes, faut pas s'attendre à trouver un équivalent au Moon Theme.