Clivs
2022
J'ai rarement ressenti une montée en puissance aussi jouissive. Le jeu, bien que cryptique par endroits, laisse la liberté de progresser par différents moyens et provoque une volonté d'en découdre telle que la frustration ne prend jamais le pas, d'autant plus que les contrôles sont d'une grande souplesse et permettent au joueur d'être maître du personnage, et donc responsable de ses échecs et fortiori de ses exploits.
C'est le premier jeu FromSoftware auquel je touche, et ce sera priori le dernier tant le reste paraît me passer au-dessus, mais quelle expérience !
C'est le premier jeu FromSoftware auquel je touche, et ce sera priori le dernier tant le reste paraît me passer au-dessus, mais quelle expérience !
2024
Lucas Pope revient avec un concept proche de Papers, Please mais finalement assez éloigné pour ne pas être juste une vague transposition. Loin de l'ambiance oppressante de son prédécesseur, Mars After Midnight installe un univers bon enfant, dénué de tout stress et qui stimule l'imagination.
L'écosystème limité que représente la Playdate est exploité comme peu de jeux l'ont fait jusqu'à maintenant, avec des animations soignées, des effets sonores qui claquent, des musiques super cool et une utilisation de la manivelle simple mais totalement raccord avec les actions exécutées à l'écran.
La boucle de gameplay, décomposée en une poignée d'étapes, devient vite familière et assez monotone dans son déroulé, mais sa force réside dans ses trouvailles : on prend plaisir à chaque fois à découvrir les tronches des Martiens (générées en partie de façon procédurale) qui viennent toquer à notre porte et quelles caractéristiques il va falloir observer ou déceler pour réussir notre mission. On s'amuse comme des enfants, finalement, et le jeu leur est tout autant destiné, le texte ayant une place minime au sein de l'aventure.
La narration est épurée, elle passe grandement par l'observation de l'environnement, par les saynètes qui ponctuent notre partie et par notre responsabilité en tant que gérant d'un centre communautaire. On devine et imagine certaines choses, et cela suffit amplement.
Une petite partie de 10 ou 15 minutes par jour, et on arrive au bout assez rapidement. Le challenge est totalement absent du jeu, il n'y a pas vraiment à gérer des ressources ou des évènements dangereux, Lucas Pope ayant tout misé sur le plaisir de la découverte, et à raison.
L'écosystème limité que représente la Playdate est exploité comme peu de jeux l'ont fait jusqu'à maintenant, avec des animations soignées, des effets sonores qui claquent, des musiques super cool et une utilisation de la manivelle simple mais totalement raccord avec les actions exécutées à l'écran.
La boucle de gameplay, décomposée en une poignée d'étapes, devient vite familière et assez monotone dans son déroulé, mais sa force réside dans ses trouvailles : on prend plaisir à chaque fois à découvrir les tronches des Martiens (générées en partie de façon procédurale) qui viennent toquer à notre porte et quelles caractéristiques il va falloir observer ou déceler pour réussir notre mission. On s'amuse comme des enfants, finalement, et le jeu leur est tout autant destiné, le texte ayant une place minime au sein de l'aventure.
La narration est épurée, elle passe grandement par l'observation de l'environnement, par les saynètes qui ponctuent notre partie et par notre responsabilité en tant que gérant d'un centre communautaire. On devine et imagine certaines choses, et cela suffit amplement.
Une petite partie de 10 ou 15 minutes par jour, et on arrive au bout assez rapidement. Le challenge est totalement absent du jeu, il n'y a pas vraiment à gérer des ressources ou des évènements dangereux, Lucas Pope ayant tout misé sur le plaisir de la découverte, et à raison.
Les animations sont superbes (quelle intro !) et les musiques ne perdent rien du charme de celles des films. La progression n'est pas toujours évidente mais peut être surmontée aisément pour peu qu'on soit très consciencieux et qu'on prenne des notes. Un bon usage des sauvegardes fait gagner un temps non négligeable lors des passages un peu rébarbatifs d'allers-retours ou de vérifications.
Un incontournable que je découvre enfin et que je referai avec plaisir à l'avenir.
Un incontournable que je découvre enfin et que je referai avec plaisir à l'avenir.
S'essayer aujourd'hui à des mécaniques d'un autre temps étant assez rude, je n'ai pas hésité à consulter une solution pour ne pas oublier dans les premières zones des objets indispensables plus tard et pour diminuer la frustration engendrée par l'essai-erreur en ce qui concerne les choix de dialogue.
Sinon, l'humour fait toujours mouche et la direction artistique possède toujours son charme.
Sinon, l'humour fait toujours mouche et la direction artistique possède toujours son charme.
2018
Le passage à la 3D n'enlève rien à l'essence du jeu original et les développeurs ont bien exploité cette nouvelle dimension pour proposer de nouveaux défis. Bien heureusement, l'habillage façon Nintendo 64 ne s'accompagne pas de la maniabilité médiocre de l'époque. Certains passages requièrent de manipuler la caméra judicieusement et rapidement, mais rien de trop handicapant, d'autant qu'un repère vertical et la silhouette du personnage nous aident à nous repérer dans l'espace.
2022
2023
Un visual novel au format très plaisant qui pourrait le rapprocher d'une production Don't Nod. Le sujet traité devrait toucher tout le monde, à plusieurs degrés selon les cases que l'on coche, et invite à la rétrospection, il faut savoir un peu dans quoi on s'embarque.
Je déplore quelques redondances dans les mécaniques, mais c'est secondaire et totalement balayé par la force du récit.
Je déplore quelques redondances dans les mécaniques, mais c'est secondaire et totalement balayé par la force du récit.
2014
2020