Une belle ode à l'univers PlayStation truffée de références à des jeux mythiques qui provoquent le sourire. Quand c'est si bien emballé et si plaisant à jouer, ça me va. Le jeu à lui seul remplit son objectif de convaincre du potentiel de la DualSense. Et la musique est super chouette également.

L'ambiance et l'histoire inquiétantes fonctionnent plutôt bien.
Les énigmes sont bien pensées mais la jouabilité sur Smartphone n'est pas toujours pratique, si bien qu'on peut abandonner une piste simplement parce que le glisser-déposer n'est pas assez précis.

N'ayant pas fait toute la série des New Super Mario Bros., je n'ai pas grand-chose pour comparer. En tout cas, je me suis amusé comme un petit fou à travers de courtes sessions, sur ce jeu d'une facture visuelle merveilleuse. Tous les niveaux recèlent leur lot de surprises, avec à chaque fois un petit bonbon qui nous emmène dans un délire insoupçonné.
La maniabilité est aux petits oignons et les quelques transformations et badges sont l'occasion de traverser les tableaux différemment ou d'accéder à des zones secrètes plus facilement.
Si l'on traverse l'ensemble du jeu sans trop d'encombres, le challenge est tout de même présent dans le monde spécial, avec en point d'orgue l'ultime segment du tout dernier niveau qui m'a fait lâcher l'affaire tellement les conditions pour en venir à bout m'ont paru insurmontables voire injustes.

1 001 façons d'ouvrir des portes.
On dirait que le jeu s'est donné pour défi de faire perdre le plus de temps possible au joueur, avec des dialogues intermédiaires un peu longs, des combats de rue tous les 10 mètres et des allers-retours intempestifs, surtout dans la première moitié du jeu. Mais quand tout s'enchaîne ensuite, ça passe beaucoup mieux.
Le système de combat est assez frustrant et répétitif, mais le plaisir est bien présent lorsqu'on exécute des actions spéciales qui défoncent (dans tous les sens du terme).
L'histoire se suit bien et bénéficie surtout d'un doublage japonais de grande qualité. Kiriyu est un homme costaud au grand cœur qui a des principes et qui ne recule devant rien pour les faire respecter, et ça on aime.

Somptueux visuellement, avec des inspirations du côté des studios Ghibli, de Moebius et de Fumito Ueda, et doté d'une BO absolument merveilleuse. L'aspect narratif reste en arrière-plan, le développeur ayant fait le choix de nous faire parcourir des environnements et de nous faire miroiter leur passé par le biais d'objets et constructions laissés à l'abandon, de documents ou encore d'échantillons sonores bien particuliers.
Si l'ascension de cette Tour ne propose pas réellement de challenge, la prise en main est simple et procure la sensation de réellement grimper.
Le plaisir de la découverte est ce qui fait le sel du jeu, il ne faut pas aller y chercher autre chose.

Une aventure sympathique à la maniabilité un peu molle et aux énigmes pas passionnantes, et la présence de QTE est davantage une faute de goût qu'un véritable outil de dynamisme. On s'émerveille de cet univers dans nos pantoufles quatre heures durant, mais pas sûr qu'on s'en souvienne longtemps après.

Un plaisir d'être happé dans cet univers avec peu de moyens : une écriture fine, une DA minimaliste mais évocatrice, un chara design extrêmement stylé et une musique qui m'a plongé dans un état mélancolique profond.

2023

Petit jeu très sympa qui traite en très peu de temps mais efficacement le sujet du déracinement et des souvenirs liés à nos sens. Quelques subtilités bien senties passent par la typographie, par les micro-expressions et la gestuelle des personnages ou par des détails de mise en scène notamment dans les phases de cuisine, qui nous impliquent suffisamment pour capter notre attention sans être un frein à la narration.
J'ai faim.

Une réflexion intéressante sur l'impact des évolutions et "progrès" technologiques sur nos émotions et relations sociales, même si je trouve que le jeu présente des concepts sans vraiment trop les approfondir.
La partie gameplay est assez pauvre et rébarbative, si bien que j'aurais préféré jouer à un visual novel à l'interaction encore plus limitée pour aller directement à l'essentiel via uniquement des prises de décision.

Une excellente surprise.
La prise en main à un seul bouton est forcément hyper simple et pourtant les mécaniques de gameplay sont variées et se renouvellent tout au long de cette courte aventure. Le level design et les énigmes sont savamment conçues pour nous laisser mouliner un temps sans jamais nous frustrer, et les nombreux moments où la solution nous vient comme un Eurêka sont grisants de satisfaction.
Et pour ne rien gâcher, la direction artistique épurée est de toute beauté, c'est un véritable plaisir de parcourir et découvrir ce monde mi-organique mi-synthétique.

Dans la veine relativement récente des jeux qui te poussent à ou te permettent de réfléchir en dehors du jeu. C'est un véritable plaisir de comprendre les divers mécanismes linguistiques ou logiques proposés par le jeu, même si certains couacs peuvent survenir si on fait les choses dans un ordre qui n'était pas nécessairement le plus intuitif mais qui arrive quand même. L'univers est charmant même si assez basique. La fin est assez décevante et ne restera clairement pas dans les mémoires, mais le voyage est suffisamment fort pour laisser un souvenir plaisant.

Very repetitive, and boring only after a few games. Nice visuals though.

Un univers que j'ai pris plaisir à découvrir et que je continuerai à explorer dans le 2e opus.
Les phases de combat/chasse sont particulièrement réussies, et c'est tant mieux, car elles sont au cœur du gameplay. Les animations et les comportements de ces animaux mécaniques sont très impressionnants, et la sensation de danger est présente, surtout au début, avant de laisser place à une toute-puissance relative une fois qu'on adopte les bonnes stratégies et qu'on améliore son équipement. La gestion de l'inventaire, des ressources, etc., est pénible, comme trop souvent dans ce genre de jeu, et casse un peu le rythme lorsque l'on doit s'interrompre régulièrement dans notre quête pour faire un peu de collecte.
L'histoire et les personnages sont assez bien écrits, ce qui donne un supplément d'âme par rapport à la licence Assassin's Creed, par exemple. D'ailleurs, quitte à avoir une formule relativement similaire, je trouve Horizon supérieure en presque tous les points.

61h pour Zero Dawn et 12h supplémentaires pour Frozen Wilds.

A nice Zelda-like game with really cool music. Controls are not always convenient as you have to use several items consecutively but the game mechanics are pretty interesting. I always love when games encourage you to explore its world also through language.

Un film d'animation interactif aux airs de point'n'click visuellement splendide. La progression n'est pas toujours très intuitive mais le système d'indices permet de se débloquer si l'on commence à perdre patience. Court mais charmant.